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Apokalipsia

by Erroiak

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1.
Egunsentia 02:04
2.
Monarque 05:09
Vois-tu ce papillon danser avec la flamme, Léger comme la nuit effleurant l’océan ? Il est le doux gardien de l’ombre de ton âme. Une chaude lumière au milieu du néant. Le feu de l’infini ne brûle pas ses ailes. La cire se consume et se fond dans l’oubli. Et pourtant chaque jour c’est la même chandelle Qui épouse ton être où la mort s’accomplit. Là-bas, dans un cercueil mangé par la poussière, Un corps se laisse aller aux morsures du temps. Je ne me souviens plus du nom du cimetière, Mais le soleil brillait ce matin de printemps. Ton âme, libérée d’une année de souffrances, A sans doute emporté un bouquet de rayons, Pour effacer ce crâne et son sourire rance Figé dans l’absolu de la putréfaction. Je te préfère ainsi, Monarque des Nuages, L’esprit toujours en joie et ivre de clarté. Si je ne peux plus voir les traits de ton visage, Ce papillon d’amour préserve ta beauté ! L’art sème autour de moi des milliers de symboles, Qui savent adoucir les pires vérités. Ils cultivent les fleurs des sombres nécropoles Et hisse jusqu’aux cieux l’immense humanité. Nos pensées ont tissé tellement de mensonges, Afin de supporter les caprices du deuil ! Quand le silence est roi, le souvenir nous ronge Et des fleuves de sel grondent au fond de l’œil. Comme eux, comme ces gens si menteurs et si lâches, J’ai peint sur le chagrin de somptueux tableaux Et tenté d’oublier tes os noirs qui se cachent Dans un lit ténébreux qui n’a rien d’un berceau ! Je voudrais échapper à ce rêve égoïste, Car les morts n’ont que faire – ô fourbe Vanité ! – De nos lamentations et de nos regards tristes, Lorsque nous en faisons nos plus chers invités... J'ignorerai demain tes splendeurs immortelles ! Incarne encore un peu ce frêle papillon, Ce Monarque éclairé aux ailes de dentelles, Avant que la douleur n’envoie ses bataillons !
3.
Tonight's the night and it's going to happen again and again, has to happen. I just know there’s something dark in me and I hide it. I certainly don’t talk about it, but it’s there always, this Dark Passenger. And when he’s driving, I feel alive, half sick with the thrill of complete wrongness. I don’t fight him, I don’t want to. He’s all I’ve got. Am I a good person doing bad things or a bad person doing good things? I've lived in darkness a long time. Over the years my eyes adjusted, until the dark became my world and I could see. Sometimes it's reassuring to know that I am not the only one pretending to be normal. Monsters don't get to live happily ever after. I see their pain. On some level I even understand their pain. I just can't feel their pain. There are no secrets in life; just hidden truths that lie beneath the surface. Whatever made me the way I am left me hollow, empty inside, unable to feel. It doesn't seem like a big deal. I'm quite sure most people fake an awful lot of everyday human contact. I just fake it all. I fake it very well, and the feelings are never there. Born in blood, I live my life at Night, And in the shadows of my dark Passenger, I lived in the shadows for so long Until the dark became my world. Tonight’s the night when I can finally fall asleep
4.
Je ne supporte plus la vanité de l’homme. Sur tous les murs du monde, il poste des portraits De lui-même et attend que la gloire l’assomme, Ignorant jusqu’au bout la laideur de ses traits. Lorsqu’il se sent flatté, son petit cœur s’enflamme. Tout est faux. Tout est creux. Mais il cueille l’instant Et remplit d’illusions le gouffre de son âme : Dans son rêve glacé, il se croit important. Comme un nid de corbeaux affamés de tristesse, Le siècle se déchire et se gonfle de sang. Il ne pourra jamais honorer ses promesses Et sauver du chaos ses sinistres enfants. Je ne veux pas sombrer avec ces marionnettes, Et pourtant nos chagrins sont faits du même bois. Le néant tient les fils et pousse la charrette Où s’entassent les os de nos esprits si froids. Bientôt je ramperai hors du charnier immonde Pour fouler à nouveau les déserts enneigés. J’attendrai patiemment ma douce fin du monde, Sans subir les visions des espoirs ravagés. Et si les vents du nord m'enchaînent à la terre, Je ne marcherai pas vers un autre destin. Les échos de la mort sur les grands lacs de verre Valent mieux que les pleurs de milliards de pantins. Adieux tristes poupées ! Adieu, sombres visages Dévorés par l’orgueil et l’uniformité ! Je préfère la Nuit de mon dernier voyage Aux discours fallacieux de votre avidité. Car lorsqu’elle déploie son magnifique voile Sur les monts endormis aux songes silencieux, Je vois aussi danser la Lune et les étoiles Et sa digne noirceur illumine les cieux. Dans le ventre effrayant des ténèbres profondes, Il est plus de chaleur, de grâce et de clarté Qu’en ton cœur perverti, ô déesse inféconde Que l’on appelle encore Immense Humanité. Tu pourras succomber aux baisers de l’abîme, Épouser la douleur, le mensonge et l’ennui, Et contempler sans fin le miroir de tes crimes, Je ne m’en soucie plus ; moi, j’ai choisi la Nuit.
5.
6.
Apocalypse 06:16
L’Humanité, enfin, vit ses derniers instants. Rongée par le profit, la haine et la bêtise, Elle glisse sans fin dans l’abîme du temps. Son cœur noir est pourri. Ses fondations se brisent. La Nature en colère, affaiblie par le mal, Engloutit peu à peu nos villes bétonnées. Ce sera l’être humain ou l’arbre et l’animal. Et la Terre a choisi. Plus que quelques années. Incendies, ouragans, conflits intemporels, Séismes, tsunamis, maladies et famines… L’Homme dévore l’Homme et le Père éternel Alimente le feu qui brûle sa poitrine. Ne pouvait-il donc pas, dans son immensité, Trouver un peu de joie, d’amour et de justice, Et souffler le parfum de la fraternité Sur les jardins boueux de nos infâmes vices ? Comme un oiseau blessé tombé du firmament, Le monde va bientôt s’éteindre et disparaître, Emportant avec lui la peine et le tourment. Et du charnier maudit, le jour pourra renaître. Aucune Hydre de Lerne ou Monstre Léviathan, Aucun Géant de glace ou Nymphe souveraine, Ne sortira jamais du ventre de Satan. La Bête du chaos, c’est la folie humaine ! Avec sa gueule immonde, elle rampe partout Depuis bien trop longtemps, en mangeant ses racines. L’extinction est tout près. L’aube a déjà le goût Des gouttes de rosée qui recouvrent les ruines.
7.
Écrasé depuis des millénaires A vouloir faire disparaître la vie sur terre L’humanité s’est retrouvée espèce menacée Obligé pour survivre de circuler ou se cacher La terre veut qu’on retourne à la terre Nous ne sommes quatre-vingt-dix sept Quarante-huit couples et un impair Qui espère secrètement la mort d’un congénère Plus de technologie, plus de bureaucratie, la politique n’a plus lieu d’être Et aucun moyen d’avoir un pied à terre, nous errons sur le chemin du mal être Sans savoir combien d’entre nous il restera demain Car nous avons découvert pire ennemie que la faim La terre veut qu’on retourne à la terre Nous ne sommes quatre-vingt-dix sept Quarante-huit couples et un impair Qui espère secrètement la mort d’un congénère Notre pire prédateur a été malencontre heureusement découvert Tout droit sorti des entrailles de la terre A vouloir s’enrichir sur la partie profonde de notre sphère Nous voici face à l’être qui nous tue pour se complaire La terre veut qu’on retourne à la terre Nous ne sommes quatre-vingt-dix sept Quarante-huit couples et un impair Qui espère secrètement la mort d’un congénère Depuis que notre monde l’a compris La terre sans l’homme deviendrait un paradis L’univers à fait apparaître du plus profond Une bête de lave et de roche pleine de haine envers l’ennemi La terre veut qu’on retourne à la terre Nous ne sommes quatre-vingt-dix sept Quarante-huit couples et un impair Qui espère secrètement la mort d’un congénère Aucun espoir de survie, neuf mois de grossesse ne donnent plus la vie Pas moyen de rester au lit, le repos n’équivaut qu’à des ennuis Bientôt les terres ne seront plus des territoires conquis Le monde a compris que la nature crée, l’homme détruit La terre veut qu’on retourne à la terre Nous ne sommes quatre-vingt-dix sept Quarante-huit couples et un impair Qui espère secrètement la mort d’un congénère
8.
Et je naquis de nouveau De peau prise par la nuit à l'hiver où lorsque de froid je vois mon souffle Et d’une âme en ce bois au nom mystique Je marche jusqu’à mon foyer le regard éveillé par la pluie et l’émotion qui ne me quitte plus C’est l’hiver La saison des péchés est expiée Il ne reste qu’à survivre dans ce que l’homme et la nature ont de plus sobre Comme je le suis au fond d’un lac où se noie mon âme le reste de l’année Je suis un être noir les mains liées par la prière d’un suicide passé Je suis un être noir prêt par la faim à quitter ce corps qui n’est plus mien A fermer mon regard et marcher en mesure d’étoile plus profond dans ce bois Les larmes sont sèches et maintenant se contemplent L’univers est un corps d’os sur la peau où stagne la vie en retard du temps D’os et de branches stigmates gelés par la foudre endeuillant le vent Je suis un être noir qui d’hiver sur aucune terre ne disparaît Mais au fond du lac en son âme Aujourd’hui enfin de ses cendres par un feu profond Et de cendres plus froides encore Renaît A mon corps étranger, à mon âme en un battement de cil constellée
9.
Amaiera 01:07

about

COMING SOON TO ASGARD HASS PRODUCTIONS
Pre-order here : www.asgard-hass.ch/produit/erroiak-apokalipsia/

credits

released April 1, 2023

Erroiak : All instruments, mix, mastering
Ode-Lune Poésie : Lyrics (tracks 2, 4, 6)
Thy Nema : Lyrics (track 7)
Visage Neige Visage Glace : Lyrics (track 8)
Moonroot : Logo
Vhan Artworks & Printing : Artwork

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Erroiak France

Black Metal solo project from France.

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